Profitant des opportunités génétiques offertes par un modèle de tumeur cérébrale chez la drosophile, l’équipe de Cédric Maurange a systématiquement étudié comment l’inactivation de facteurs épigénétiques, souvent mutés dans les cancers pédiatriques, affecte la croissance tumorale et la hiérarchie cellulaire. En combinant des approches RNA-seq sur cellules uniques, ils ont montré que l’inactivation de deux complexes chromatiniens antagonistes (polycomb/PRC2 et trithorax/MLL1/2) peut coopérer pour induire de la plasticité dans la hiérarchie cellulaire de la tumeur et une hétérogénéité dans la population de cellules souches cancéreuses. Cette étude ouvre la voie à une meilleure compréhension du rôle des facteurs épigénétiques dans la progression du cancer et la résistance aux traitements.
Piéger puis tuer : clé de survie des larves de mouche
Les larves utilisent les ROS pour coordonner le piégeage des bactéries intestinales, puis les tuent avec des peptides antimicrobiens.